C’est officiel depuis mardi soir, la Chine sera le pays organisateur de la Coupe d’Asie des nations en 2023. Pékin a bénéficié des retraits successifs des trois autres candidats: la Thaïlande et l’Indonésie d’abord puis la Corée du Sud a fini par renoncer un mois avant la tenue du congrès de la Confédération asiatique de football (AFC).
Une option qui a, à l’évidence, enchanté son président (réélu lui aussi sans combattre), cheikh Salman bin Ebrahim Al-Khalifa. Ce dernier a en effet affirmé : » C’est un moment important pour le football en Asie, pour la Chine et au-delà. Le football a la possibilité de libérer le potentiel existant dans le pays le plus peuplé du monde. Nous avons déjà assisté à la montée en puissance de ce sport sous la direction et les investissements du gouvernement chinois. Nous avons maintenant la chance avec cette Coupe d’Asie de laisser un héritage certain pour le football mondial ».
Enthoussiaste, sincère ou diplomate, le dirigeant bahreïn a ajouté: » La Coupe d’Asie peut constituer un tremplin pour les grandes équipes de football chinoises de demain et, plus important encore, peut placer le football au rang des sports les plus populaires du pays ».
De son côté, un haut dirigeant de la Fédération chinoise a confirmé les grandes ambitions de son pays en matière de football: « C’est formidable et un grand honneur pour la Chine d’être le pays hôte de la Coupe d’Asie 2023, a confié Du Zhaocai, nous sommes prêts et confiants dans l’organisation d’un tournoi réussi ». Mais l’ambition à moyen terme des Chinois c’est d’organiser la Coupe du monde . Peut-être en 2030 ? En attendant, pour l’Asian Cup, le pays a déjà annoncé qu’il y aura douze villes candidates et la construction de neuf nouveaux stades avant la fin de l’année 2021.
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