Elu une première fois en 2013 à la tête de la puissante confédération asiatique de football (AFC), 47 pays affiliés, le Bahreïni Cheikh Salman bin Ebrahim Al Khalifa avait été reconduit à la gestion des affaires en 2018. Il a annoncé son projet mercredi à l’occasion du congrès ordinaire de l’AFC organisé en visioconférence son intention de briguer un troisième mandat lors du congrès extrardianire prévu en février 2023.
A noter que lors des deux précédentes élections, en 2015 et 2019, il avait été porté aux affaires à l’unanimité des votants. Entre 2013 et 2015, le natif de Riffa avait assuré la gestion du football continental après avoir remplacé l’homme d’affaires qatari Mohamed ben Hammam, qui avait été banni à vie du football à la suite d’accusations de corruption et de conflits d’intérêts.
Il faut rappeler que le boss du football asiatique s’était présenté contre Gianni Infantino en 2016, lors de l’élection de ce dernier à la présidence la Fifa après l’énorme scandale de corruption ayant mis fin au règne de Suisse Sepp Blatter. Cheikh Salmane, dont la confédération compte 47 pays membres sur les 211 affiliés à la Fifa, a annoncé en début de semaine qu’il allait apporter sa voix à la réélection de du dirigeanr italo-suisse, qui postule aussi pour un troisième mandat consécutif. Du donnant donnant ?
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