Alors que l’on s’approche de la fin de la phase aller dans les quatre grandes ligues nord-africaines, et à un mois du début de la Coupe d’Afrique des nations au Gabon, faisons le point sur les champions sortants. En l’occurrence, l’USM Alger, le FUS Rabat, l’Etoile du Sahel et Al Ahly du Caire
USM Alger (Algérie)
Moins fringante, mais toujours en course
Vainqueur avec panache en 2015-2016 après un cavalier seul impressionnant, l’USM Alger souffre un peu plus cette saison, même si elle reste encore bien placée dans la course au titre en étant classé deuxième derrière son meilleur ennemi, le MC Alger. Il faut dire que les usmistes n’ont pas brillé par leur stabilité au niveau du banc technique depuis le mois d’août. Puisqu’ils en sont à leur troisième coach en quatre mois. Le premier, Adel Amrouche, n’a même pas eu à diriger un seul math officiel en après avoir démissionné à la veille du premier coup de gong du championnat. Il a été remplacé par Jean-Michel Cavalli. Mais le Français, qui sortait d’une saison remarquable à la tête du MC Oran est très vite pris en grippe par les supporters et sans doute par une partie de ses joueurs. Lorsqu’il rend son tablier, l’USM Alger est encore leader. Il est remplacé au pied levé par Paul Put. Une pointure sur le plan africain, car le Belge a tout de même entraîné avec succès le Burkina Faso. Depuis, l’USMA alterne le bon et le moins bon et a laissé le MCA prendre la tête de la Ligue 1. Paul Put attend le mercato hivernal pour apporter des ajustements à son groupe avec l’espoir de réaliser une deuxième partie du championnat plus aboutie.
Bilan après 14 journées
2. USM Alger, 26 points . à 1 point du MC Alger
Meilleure attaque : 23buts
Troisième défense : 13 buts
Première à la différence de buts: +10
FUS Rabat (Maroc)
Du retard à l’allumage
Surprenant champion sortant pour avoir coiffé sur le fil le puissant Wydad de Casablanca, le FUS Rabat avait réalisé une année 2016 exceptionnelle, notamment en remportant la Coupe du Trône et en atteignant les demi-finales de la Coupe de la Confédération africaine. Mais il semblerait que c’est son élimination un peu inattendue dans l’épreuve continentale qui lui a fait perdre le fil en Botola. Un championnat que les protégés de Walid Regragui (élu meilleur entraîneur du pays en juin) ont démarré avec trois matches en retard et une envie moins marquée. Au bout de sept journée, les Fussistes regardaient plutôt derrière eux que devant. Cela va un peu mieux depuis le début du mois de décembre puisque l’équipe a aligné trois succès quatre matches. Le rendez-vous du 24 décembre face au WA Casablanca à Rabat donnera plus d’indications sur les ambitions du club phare de la capitale du Royaume chérifien.
Bilan après 12 journée
8. FUS Rabat, 16 points. A 11 longueurs du Difaâ El jadida.
8ème attaque: 13 buts
7ème défense: 12 buts
7ème à la différence de buts: + 1
Al Ahly ( Egypte)
Un champion sans concession
Les Red Devils n’ont pas eu l’occasion de douter depuis le début de la saison 2016-2017. Le champion sortant, toujours invaincu après 15 journées, caracole en tête de la Premier League avec cinq points d’avance sur le surprenant Misr El Maqassa, huit sur Al Masry et onze sur le Zamalek, le grand rival dans a conquête du titre. Même si les Chevaliers Blancs comptent trois matches en retard. Ces derniers ayant réellement été marqués négativement par leur défaite en finale de la Champions League face aux Sud-africains de Mamelodi Sundowns. Il est clair que plus on avancera dans la compétition, plus la course au trophée se limitera aux deux géants cairotes. Toutefois, Al Ahly va avoir l’occasion de creuser l’écart dès le 29 décembre, c’est-à-dire le jour du Classico. A moins que le Zamalek ne l’emporte et revienne sur les pas de son adversaire.
Bilan après 15 journées
1. Al Ahly, 39 points
1ère attaque: 25 buts
Meileure défense: 3 buts
Meilleure difference de buts : +23
ES Sahel (Tunisie) : les Sahélis dans les temps
Vainqueur d’une édition 2015-2016 passionnante à la suite d’un coude à coude avec l’Espérance de Tunis et le CS Sfaxien, l’Etoile du Sahel est reparti sur de bonnes bases dans la nouvelle formule d’une Ligue 1 répartie en deux groupes. Une épreuve qui offre dans sa première partie moins de chocs et de derbies Ainsi, dans la poule A, les Etoilés évitent de se confronter à l’ES Tunis et au Club Africain, mais ils doivent compter avec un CS Sfaxien toujours aussi ambitieux. Pour le moment, l’ESS est un virtuel leader car il a un match de plus à disputer par rapport au CSS. Toutefois, on connaîtra la vraie puissance de la formation dirigée par Faouzi Benzarti lorsque on abordera la phase des play-offs qui réunira les huit meilleures formations à l’orée du printemps.
Bilan après 11 journées
2. ES Sahel, 22 points ; A deux points du CS Sfaxien
Meilleure attaque : 21 buts
Quatrième défense : 9 buts
Meilleure différence de buts = + 12
@ Cheikh Mabele