Lors de la conférence sur l’évaluation de la participation africaine au Mondial 2018 qui s’est déroulée à Rabat le weekend du 21et 22 juillet, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRM), Fouzi Lekjaa, avait établi le même constat d’échec que le président de la CAF, Ahmad Ahmad. Mais le boss du football marocain a néanmoins insisté sur la défaillance de la formation à tous les étages pour expliquer le grand écart qui persiste entre l’Afrique et l’Europe notamment : «Il y a beaucoup d’efforts à faire, sinon cet écart risque même de devenir une fatalité, a-t-il confié, quand vous essayez d’analyser la situation, vous vous rendez compte que les conditions de pratiques ne répondent pas aux normes et là quand vous essayez de comprendre, vous vous apercevez qu’à part quelques initiatives individuelles de formation, il n’y a pas de processus professionnel de formation des jeunes de bout en bout. Et quand vous essayez de comprendre le pourquoi de tout cela, vous vous apercevez que la gouvernance de notre football à tous les niveaux nous interpelle et nous interpellera sans doute lors des prochaines années ». Le problème avec ce genre de conférence qui suinte la bonne volonté c’est de se contenter d’établir un état des lieux et un diagnostic sans proposer et détailler les remèdes nécessaires au rétablissement du malade.
@2022mag.com