Lorsque Walid Azaro a débarqué du Difaâ El Jadida en juillet 2017 en provenance du WA Casablanca, certains fans des Red Devils qui ne rêvent que de noms ronflants ont fait la moue. Puis, lorsque l’international olympique marocain a balbutié son football comme le fait souvent un joueur qui change de monde beaucoup en tapé sur lui. e demandant s’il valait vraiment les 1,5 million de dollars dépensés pour son transfert. Ils avaient tort. Le natif de Dcheria est monté en puissance d’abord en Premier League puis en Ligue des champions. Jusqu’à devenir l’attaquant phare et indispensable. Son doublé cette semaine face à l’Arab Contractors (5-2) lui a permis de prendre la tête du classement des buteurs (14 buts).
Un chiffre qui ne peut que s’améliorer puisqu’il reste encore 14 journées à disputer. Désormais Walid savoure. Il en profite pour saluer son entraîneur qui l’a soutenu contre vents et marées: « Je dois remercier Hossam El-Badry, a-t-il confié au micro d’une radio cairote, parce qu’il est la raison principale pour laquelle je suis aujourd’hui meilleur buteur de la Ligue. Je suis très content de ma forme actuelle et je promets aux fans que je donnerai encore plus à l’avenir.J’ai été très critiqué au début et tout le monde voulait que je marque plus de buts, mais personne n’avait remarqué ce que je proposais en dehors des buts ».
Dans le même entretien, le Chérifien, qui n’a que 22 ans e compte 4 sélections avec les Lions de l’Atlas ,n’a pas manqué da faire un clin d’oeil à Hervé Renard à quelques mois du Mondial : « Je rêve d’être présent en Russie . Je veux être avec le Maroc et parmi les grands du monde ». Sélectionneur aux aguets, le Français a dû prendre note depuis des mois de la progression de l’attaquant même si son groupe est très fourni en talents dans ce secteur.
@Cheikh Mabele