Il n’y a plus de la doute, depuis que Nabil Maaloul en a pris la direction la sélection des Aigles de Carthage a pris de l’épaisseur, a gagné en solidité et semble imperturbable quand de le vent devient mauvais. Après avoir mis les Pharaons sous l’éteignoir dans les éliminatoires de la CAN 2017, les coéquipiers de Youssef Msakni n’ont jamais paniqué quand ils ont vu les Congolais revenir à la marque lors du match aller du Mondial 2018 ni lorsqu’ils ont été sévèrement menés au score (0-2) à Kinshasa. C’est que le nouveau sélectionneur appelle la personnalité : Après un début de match très difficile où on a encaissé deux buts, un au début de chaque mi-temps, nous avons réussi à renverser la vapeur, s’est réjoui l’ancien entraîneur de l’Espérance de Tunis.
Puis, d’expliquer ce nouvel état d’esprit : « Les joueurs ont fait preuve d’une forte personnalité et d’une grande maturité tactique qui lui ont permis de s’adapter à toutes les situations de jeu. On a fait des changements tactiques dans un moment décisif de la rencontre pour retrouver notre méthode habituelle de jeu. Je crois que c’est l’esprit du groupe et les changements réussis qui ont fait la différence. Nous avons encaissé deux buts sur des erreurs individuelles flagrantes qu’il faut absolument éviter dans les prochains matches. C’est un résultat qui conforte notre position en tête du groupe mais qui ne doit pas cacher les nombreuses défaillances». Réaliste, Nabil Maaloul n’a pas manqué de mettre en lumière les points faibles d’un groupe qu’il sait disposer d’une belle marge de progression. Il a un mois devant lui pour préparer comme il se doit les deux matches décisifs contre la Libye à Tunis et face à la Guinée à Conakry.
@Cheikh Mabele