Nabil Maaloul a pris la suite de Henry Kasperczak à la tête des Aigles de Carthage il y a seulement deux mois. Certains lui ont déjà reproché de ne pas avoir bouleversé le groupe établi par le Franco-Polonais depuis ans. Il s’est défendu de ne pas avoir apporté un gros lifting pour des raisons de frilosité et a expliqué ses choix pour le match choc contre l’Egypte: » J’ai choisi ceux qui sont mentalement et physiquement en forme, a-t-il confié dans long entretien accordé à ahramonline.com, je n’avais pas le temps de sélectionner des joueurs qui ne sont pas encore prêts et les changements ne sont pas si grands par rapport à la dernière Coupe d’Afrique des nations. J’ai été obligé de faire des changements principalement en raison des joueurs blessés, dont quatre en défense ».
Puis le sélectionneur de citer les cas de Aymen Abdennour, Oussama Haddadi et Hamdi Nagguez. Il a affirmé avoir également préféré s’appuyer sur ceux qui ont eu suffisamment de temps de jeu et ceux qui connaissent bien l’Afrique grâce à leur expérience en clubs: « J’ai sélectionné ceux qui ont régulièrement joué avec leurs équipes, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la Tunisie, avec un accent supplémentaire sur les clubs locaux qui participent à des compétitions africaines. J’ai choisi les joueurs qui sont très ambitieux parce que, pour moi, les compétences individuelles ne suffisent pas. Ce qui est très important, c’est l’esprit de combat que chaque joueur devrait se vanter ». Un fighting spirtit dont auront effecivement besoin les coéquipiers de Yassine Taha Chenifi face à des Pharaons dont c’est l’un des nombreux atouts.
@Cheikh Mabele