Il ne semble plus faire de doute que Nabil Maaloul sera le prochain sélectionneur des Aigles de Carthage. L’affaire a traîné en raison du retard pris dans la règlement des conditions de départ du Franco-Polonais. Ce dernier réclamant des indemnités dues à un licenciement et non à une démission.
L’autre argument qui retarde la nomination de l’ancien entraîneur de l’ES Tunis, c’est l’absence d’unanimité sur son nom au sein du bureau exécutif de la Fédération tunisienne de football (FTF). C’est en tout cas ce que rapporte l’agence tunisienne (officielle) de presse (TAP) en citant une source sans la nommer: «Les circonstances exceptionnelles auxquelles fait face la sélection nationale après la séparation avec Henry Kasperczak et les alternatives limitées après l’attachement montré par l’Espérance de Tunis à l’entraîneur Faouzi Benzarti, qui était le grand favori pour prendre en main la sélection, font que le choix s’est limité à Nabil Maâloul pour sa connaissance de l’équipe nationale et sa motivation de vivre une nouvelle expérience afin de relever le défi des qualifications du Mondial 2018 et la de CAN 2019″.
Par ailleurs, il est fait un autre reproche au candidat: c’est d’avoir annoncé publiquement et prématurément une nomination loin d’être actée: «L’information n’est pas tout à fait exacte au moment où les membres du bureau fédéral n’étaient pas au courant de ce choix. C’est une grave erreur de Nabil Maâloul d’autant qu’il ne fait pas l’unanimité sur sa personne, notamment auprès de l’Espérance, du Club Africain, du CSS… ». Toutefois, ce dossier pourrait trouver sa conclusion ce weekend. D’autant que ça urge. Le match contre l’Egypte pour le compte de la première journée des éliminatoires de la CAN 2019 est pour le 9 juin.
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