La dernière sortie dans la presse de Pitso Mosimane n’est pas passé inaperçue. Alors que son équipe s’apprête à vivre une semaine chargé avec un match de Coupe d’Egypte (le 12 juin), un match de contre Eastern Company en Premier League (15 juin) et un classico d’assez décisif pour le titre national face au Zamalek (19 juin), le technicien sud-africain s’en est pris à l’influence négative qu’ont les réseaux sociaux sur l’ambiance qui peut régner dans et en dehors du club.
« Les médias sociaux ont un très grand impact sur Ahly, a affirmé l’ancien coach du Mameelodi Sundowns au micro de Prime Sport, quand ça prend une certaine direction, les choses vont dans cette direction. Vous ne pouvez pas bien dormir quand vous êtes l’entraîneur du Ahly. Les pressions et les attentes sont toujours grandes. Quand vous gagnez et que la qualité de la performance n’est pas bonne, ils ne sont pas satisfaits. Quand vous perdez, les choses empirent. Vous devez toujours bien jouer et gagner. Certains joueurs sont très populaires sur les réseaux sociaux, et lorsqu’ils ne jouent pas, il y a des demandes pour leur présence ; et quand ils jouent et ne marquent pas ou ne sont pas à la hauteur des standards, les fans continuent de les aimer ; et quand tu fais jouer quelqu’un qu’ils n’aiment pas, les choses s’inversent ».
En un mot, le natif de Kagiso aimerait tellement que tout le monde mette un peu de raison dans l’analyse et soit juste dans les jugements portés sur les performances d’un joueur, d’un entraîneur et d’un club… Mais Mister Mosimane est-il raisonnable de vouloir raisonner les médias sociaux qui sont par essence une vraie foire d’empoigne ?
@Cheikh Mabele