« Veni, vidi,vici « , cette sentence célèbre prononcée par Jules César en 47 avant J-C après sa victoire foudroyante prés de Zela en Asie mineure, Pitso Mosimane, l’entraîneur d’Al Ahly aurait pu la prononcer au soir du triomphe de son équipe en fnale de la League des champion face au Zamalek (2-1).
Lui qui a débarqué au Caire, il y a seulement deux mois, presque à la surprise générale pour succéder au Suisse René Weiler. Mais, heureux le Sud-Africain, qui a déjà connu un tel bonheur avec le Mamelodi Sundowns est trop modeste pour une telle sentence. Le natif de Pretoria s’est contenté de savourer le bonheur de l’instant et de commenter le succès des siens : « Je suis venu ici pour remporter le trophée africain, a-t-il confié en conférence de presse, mais c’était très difficile. Comme on dit toujours, les finales ne se jouent pas, elles se gagnent. Je dois dire que l’entraîneur de Zamalek( ndlr, Jaime Pacheco) nous a rendu la tâche très difficile en première période car il nous a empêchés de jouer notre match normal. Shikabala a marqué un but incroyable. J’ai parlé à mes joueurs à la mi-temps et je leur ai dit que nous devions nous améliorer. J’ai fait quelques changements dans ma tactique en seconde période et j’ai demandé aux joueurs de presser de plus en plus les joueurs de Zamalek au fur et à mesure que je les voyais se fatiguer et perdre leur forme. Nous devions appuyer sur leur milieu de terrain et c’est ce qui nous a donné le deuxième but ».
L’homme de Kasigo n’a pas oublié de remercier ses dirigeants de lui avoir fait confiance : « Je dois remercier le président Mahmoud El Khatib de m’avoir donné, à moi, entraîneur africain, la chance de diriger l’un des plus grands clubs d’Afrique. Je tiens également à remercier le conseil d’administration, le staff et les joueurs qui m’ont bien accueilli pour accomplir mon travail. Maintenant, nous devons nous concentrer sur la Coupe d’Egypte, la Super Coupe d’Afrique et la Coupe du monde des clubs. Pitso Mosimane est devenu le troisième entraîneur , après l’Argentin Oscar Fulloné ( Asec Mimosas en 1988 et Raja Casablanca en ) et l’Egyptien Mahmoud El Gohari (Al Ahly en 1987 et le Zamalek en 1993 ) en Afrique à remporter une Ligue des champions avec deux clubs différents.
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