Battu 3 à 1 par le Zamalek pour la première en Premier League après 20 journées, Al Ahly n’est pas atteint moralement. Loin s’en faut. Et à quelques semaines des deux manches de la demi-finale de la Ligue des champions contre le Wydad Casablanca, l’entraîneur des Red Devils reste droit dans ses bottes et affirme que ce premier échec contre l’ennemi intime ne laissera aucune trace dans le mental de ses hommes : « Nous sommes déçus du résultat, a reconnu René Weiler en conférence de presse, mais c’est le football, nous devons maintenant nous préparer correctement pour nos prochains matches. Lorsque vous êtes à terre en première mi-temps, vous devez trouver des solutions, ce que nous avons fait en changeant notre style de jeu. Cependant, nous n’avons pas réussi. J’ai remplacé Junior Ajayi parce qu’il n’a pas bien performé en première période. Je ne suis pas inquiet pour les demi-finales de la Ligue des champions ».
Et alors que certains cadres de l’équipe, présumés coupables, ont été montrés du doigt par les médias spécialisés, le technicien suisse balaye ça d’un revers de la main et assure que ces critiques n’atteignent pas les concernés et qu’il leur conserve sa confiance : » Nous ne pouvons pas remplacer tous les joueurs malchanceux ou qui font une erreur, cela fait partie du football et nous devons donner plus de confiance aux joueurs. J’ai étudié le journalisme et je ne pense pas que les critiques puissent affecter la performance des joueurs ». Il est vrai que les joueurs d’Al Ahly et du Zamalek, constamment sous les feux de l’actualité sont habitués et un tantinet imperméables à la pression médiatique. La seule pression en mesure de les déstabiliser et celle de leur entraîneur et/ou celle de leurs dirigeants.
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