Qualifié pour les demi-finales du Mondial des clubs FIFA après avoir battu Team Wellington (3-3, 4 tab à 2) et l’ES Tunis (3-0), Al Ain marque beaucoup de buts et le doit en partie à des défenseurs latéraux très offensifs. Face aux Tunisiens, c’est le latéral Mohammed Ahmed qui a ouvert le score dès la 8àe seconde du match en reprenant un corner de la tête. Marquant ainsi le deuxième but le plus rapide de l’histoire de la compétition après celui inscrit à la 32e seconde en 2013 par le Brésilien Diego Tardelli (Atletico Mineiro). Euphorique, le joueur émirati espère bien récidiver : » Je ne veux pas que quelqu’un batte mon record, a-t-il claironné dans les colonnes du journal The National, c’est bon, je suis dans l’histoire maintenant. J’espère que la prochaine fois, je marquerai en une seconde ». Dès mercredi contre River Plate ?
Mohammed Ahmed n’a pas été le seul défenseur se distinguer. Son coéquipier, le polyvalent Bandar Al Ahbabi (il est aussi milieu) a inscrit le troisième!me but sur une passe décisive du nippon-brésilien Caio dont il raconte la réalisation: « J’ai décidé de m’avancer un peu et de changer de position. J’ai reçu un ballon en or et je n’ai eu qu’à le pousser au fond des filets, a-t-il raconté dans les colonnes du site fifa.com. Pour lui, c’est normal dans le football moderne et de citer comme exemple le jeu des grands clubs actuels : « Si vous regardez le football en Europe tel qu’il est pratiqué par des clubs comme le Real Madrid et Barcelone, les équipes sont devenues très dépendantes des arrières gauche et droit. Nous sommes capables de conserver le ballon, ce qui permet à nos latéraux d’avancer, et nous faisons de notre mieux pour apporter quelque chose ». Il n’y a pas de doute, derrière cette réussite offensive on devine bien la patte de l’entraîneur croate Zoran Mamic.
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