Il n’y a pas de doute, Al-Jazira, le representant des Emirats arabes unis en Coupe du monde des clubs, a vu trop grand et a payé pour voir. Après son succès au 1er tour face de modestes Tahiciens de l’AS Pirae (4-1), les coéquipers de Kosanovic se sont éffrondrés devant les Saoudiens d’Al-Hial Riyadh (1-6). Eux qui espéraient réitérer la perfomance de 2019 qui leur avait permis de défier le Real Madrid en demi-finale, sont tombés de haut. Leur entraîneur, lui, ne s’est pas défilé à l’issue du match en affirmant assumer la dureté du résultat : « En première mi-temps, je pense que nous avons joué un très bon match, surtout dans les 30 premières minutes », a commencé par confier Marcel Keizer.
Avant d’ajouter, en rappelant que son équipe avait ouvert le score : « Le seul problème est que si vous jouez contre une équipe comme Al Hilal, vous devriez prendre une avance de 2-0 ou 3-0, la seule façon de conserver une chance. Quand ce n’est que 1-0, avec toute la qualité individuelle, vous savez qu’ils peuvent marquer à partir de rien. Deux fois, ils ont marqué à partir de rien, et c’est leur qualité. En deuxième mi-temps, c’était 3-1 sur un corner. Ce n’est pas très intelligent, puis après c’était mon erreur, parce que j’ai mis trois attaquants pour faire une équipe plus offensive. Ils nous ont achevés avec plus de compétences individuelles. Ce qui s’est passé en deuxième mi-temps, ne blâmez pas mes joueurs, blâmez simplement l’entraîneur ».
Courageux et honnête, le Néerlandais. Mais cela suffira-t-il a calmer ses dirigeants certainement touchés par la déculotttée infligée par leur puissant voisin ? Le club va devoir se recentrer sur l’Arabian Gulf League et tout faire pour conserver son trophé national. Et pourquoi revenir au Mondial en 2023 puisqu’il aura lieu à nouveau à Abu Dhabi.
@Cheikh Mabele