Comme dans tous les clubs de l’élite du football arabe, ceux de la Saudi Pro League n’échappent pas à la tentation de la valse des entraîneurs. Ils sont déjà quatre à avoir été limogés sans sommation. Le dernier en date (19 septembre), Mano Menezes, avait en charge Al-Nassr, l’autre géant de la capitale Riyadh, avec Al-Hilal.
Le Brésilien qui avait pourtant qualifé son équipe pour les quarts de finale de la Ligue des champions en battant les Iraniens de Tractor (1-0) a été prié de faire ses valises après seulement deux défaites successives en championnat dont la dernière face à Al-Ittihad Jeddah (1-3). Arrivé en avril, le natif de Passo do Sobrado a dirigé à seize reprises les Jaunes et Noir avec un bilan correct fait de neuf succès, quatre buls et trois défaites.
Depuis quelques jours, les hommes du président Faisal bin Turki bin Nasser sont donc à la recherche de la perle rare pour lui succéder. Et leur ambition est de recruter un technicien européen ou sud-américain haut de gamme. Dans leur short-list se trouverait en bonne place, selon le quotidien spacialisé italien TuttoMercatoWeb, celui du Français Rudi Garcia, champion de France avec Lille en 2021, libre de tout contrat depuis qu’il a quitté Lyon l’été dernier et qui occupe son temps aujourdhui comme consultant de la chaîne Canal+.
Le Suisse Lucien Favre, ex-coache de Nice et du Borussia Dortmund, leur donne aussi envie de casser leur tirelire.Et puis, il y a l’incontournable entraîneur roumain Cosmin Olaroiu, celui qui connait sans doute le mieux le football des pays du Golfe et partculièrement celui d’Arabie saoudite pour avoir dirigé avec un réel succès Al-Hilal Riyadh.
Mais le coach qui fait saliver du côté de la capitale du Royaume des Saoud, c’est Marcelo Gallardo qui fait le bonheur de River Plate depuis 2014 et dont le contrat se termine à la fin de l’hiver 2021. Toutefois, l’Argentin, 45 ans seulement, est sollicité depuis des années par de grosses locomotives européennes sans jamais avoir cherché à lâcher son club de coeur.
En succedant à Ramon Diaz, le natif de Merlo s’est construit une vraie légende en quelques années. Son bilan est impresionnant une Copa Sudamericana (en 2014), trois supercoupes sudaméricaines (2015, 2016 et 2019), deux Copa Libertadores ( 2015 et 2018), trois Coupes d’Argentine (2016, 2017, 2019), une Supercopa Argentina (en 2018) et la Copa Surugabank (en 2015 et une finale de Coupe du Monde des Clubs en 2019 perdue devant le FC Barcelone.
Les médias saoudiens relayés par le magazine arabews,annoncent que des émissaires saoudiens se trouveraient depuis quelques jours à Buenos Aires pour tenter de convaincre l’ancienne star de l’AS Monaco. Mais ces mêmes médias pensent que la puissance financière ne sera pas suffisante pour convaincre les grands noms cités de venir au chevet d’Al-Nasr tant l’insécurité professionnelle est prégnante pour un coach en Arabie saoudite. À suivre.
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