Les conférences de presse qui suivent les matches de l’Algérie dans le CHAN donnent l’impression qu’il y a comme un brin d’une irritation très contrôlée de la part du sélectionneur des Fennecs.
Si les commentaires de certains médias locaux sont très bienveillants, d’autres laissent filtrer une sorte de doute sur le contenu jugé insuffisant après trois matches conclus pourtant par trois succès, aucun but encaissé, mais (il est vrai) seulement trois réalisations au compteur.
Après la victoire contre le Mozambique (1-0), Madjid Bougherra, avec le calme qui le caractérise, a demandé plus de respect pour ses joueurs qui travaillent bien, respectent les consignes et montrent beaucoup d’enthousiasme dans le jeu.
Sur la brillance et le panache espéré voire « exigé » par une partie des suiveurs de la sélection, Madjid Bougherra s’est voulu clair : » Je ne suis pas d’accord pour dire qu’il n’y avait pas des attaques placées. Je le dis et le redis, on ne peut pas comparer cette équipe à l’équipe A ou à l’Argentine.
« Ce sont des joueurs locaux et c’est difficile pour eux. Dans un match, il y a des choses positives et négatives. Dans ces matches, il y a eu un jeu direct. Analysez les matches contre la Libye ou l’Ethiopie, il y avait de la cohérence (…). Le plus important c’est de gagner.
« Respecter un peu les joueurs qui sont du championnat local. Ce n’est pas un coup de gueule, mais moi vous pouvez me critiquer. Regardez juste d’où ils viennent. Je sens qu’ils ne sont pas considérés. Ce sont des enfants du pays. Ils enchaînent trois victoires ! ».
Logiquement, l’ancien capitaine de l’équipe nationale A, espère souder l’opinion publique et les médias autour d’un groupe de joueurs qui peut aller au bout de son projet.
À savoir offrir un troisième titre international au football algérien en l’espace de quatre ans, après la Coupe d’Afrique des nations en 2019 en Egypte et la Coupe arabe des nations disputée en 2021 au Qatar.
@Cheikh Mabele