Saïd Benrahma (19 ans) et Farès Bahlouli (20 ans), deux jeunes attaquants prometteurs appartenant à Nice et à Monaco pourraient prochainement donner leur accord pour porter le maillot de l’équipe nationale d’Algérie. C’est ce que rapporte le journal algérien Liberté dans son supplément Foot du lundi. En effet, le quotidien national révèle que le président de la fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua travaille sur ces deux pistes depuis de longs mois. Il aurait même pris personnellement ce dossier à bras le corps en allant rencontrer les familles et s’assurer de l’envie de leur progéniture de rejoindre les Fennecs. De son coté, le coach Christian Gourcuff se serait même entretenu longuement avec les joueurs. Tous ces contacts sembleraient être payants si l’on décrypte l’enthousiasme du coté algérien. «Bahlouli et Benrahma intéressent l’Algérie », reconnait le patron de la FAF à Liberté. Et de poursuivre sur la stratégie globale menée par sa fédération : « Ce ne sont pas les seuls.Nous avons une politique vis-à-vis de notre communauté à l’étranger, et chaque footballeur algérien expatrié, comme ceux qui évoluent en Algérie d’ailleurs, a le droit d’aspirer à la sélection nationale ». A presque 20 ans, il les fêtera le 10 août prochain, Benrahma a été l’auteur d’une très bonne fin de saison. En seulement trois apparitions avec les Aiglons, le natif de Aïn Témouchent, en Algérie, a marqué un but important dans la course au maintien de son club et délivré une passe décisive. Une performance qui lui valut d’ailleurs de signer un premier contrat professionnel, de trois ans, avec Nice.
Farès Bahlouli pour oublier Nabil Fekir ?
Plus médiatisé que le Nicois, Farès Bahlouli a défrayé la chronique ces derniers jours en obtenant son départ de Lyon, lieu où il a été formé, pour s’engager cinq ans avec l’AS Monaco. Se plaignant d’un temps de jeu rachitique, quatre petits matches cette saison, le récent vainqueur du tournoi Espoirs de Toulon, qui a par ailleurs fréquenté les équipes nationales de jeunes avec la France, était pourtant présenté comme l’un des joyaux de la formation lyonnaise. En confirmant son talent, le joueur aurait même pu faire basculer son destin en faveur des Bleus de Didier Deschamps. A l’instar d’un Nabil Fekir qui a préféré donner satisfaction au sélectionneur tricolore et à Jean Michel Aulas, le président de l’Olympique lyonnais. Il n’est d’ailleurs pas futile de penser que ce dernier a pu laisser filer Bahlouli, sous les cieux monégasques car le sachant acquis à la cause algérienne. En définitive, si le travail au long cours de Mohamed Raouraoua portait ses fruits, avec la signature de ces deux éléments, ce serait assurément une belle prise pour les Verts dans la perspective de la CAN 2017, au Gabon, et de la Coupe du monde 2018, en Russie. Ce serait aussi une bonne façon d’effacer le goût amer laissé par « l’affaire Fekir » !
@Nasser Mabrouk