Les deux matches amicaux disputés par les Fennecs à Alger contre la Guinée (1-2) et le Sénégal (1-0) ont laissé des traces dans les organismes et dans les têtes des joueurs et de leur encadrement. Après le bouillonnement, ils sont rares ceux à avoir accepté de s’expliquer. L’homme de la victoire contres Les Lions de la Teranga, Yacine Brahimi, en fait partie. Le joueur de Porto a d’abord commenté le comportement du public, assez hostile lors des deux matches: « Nous comprenons parfaitement la réaction de notre public. Les supporters étaient très déçus de la manière dont nous avons perdu face à la Guinée. Je pense que cette pression ne peut que nous faire du bien, a-t-il concédé dans un entretien accordé au quotidien Liberté, elle nous pousse à nous surpasser, et c’est ce que nous avons fait face au Sénégal, nous étions très déterminés à vaincre”. Par ailleurs, Brahimi a rejeté catégoriquement toute idée de laisser-aller de la part des sélectionnés: « J’ai entendu ça et là que nous choisissons nos rencontres, a-t-il pesté, c’est archi-faux! Nous prenons tous les matches avec la même détermination et la même volonté pour vaincre. Nous sommes des professionnels et nous défendons les couleurs du pays, nous n’avons pas le droit de tricher”. Brahimi que tout le monde a vu s’invectiver avec son coéquipier Hilal Soudani après le coup de sifflet final a été certainement le plus combatif et l’homme qui a sonné la révolte lorsqu’il est rentré contre la Guinée et durant tout le match face au Sénégal. Et si le sociétaire du FC Porto ajoutait à son rôle de leader technique celui d”aboyeur” écouté et respecté ?
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