Lors d’un point de presse tenu à Alger, le sélectionneur des Fennecs, Christian Gourcuff, n’a pas usé de la langue de bois. Il a abordé tous les sujets, y compris celui qui concerne son avenir en cas d’échec en Guinée Equatoriale.
Mais, s’il sait l’importance du résultat, il n’a pas hésité a rappeler l’un des objectifs importants ayant dicté son arrivée à la tête des Fennecs en septembre 2014: “ Mon objectif, lorsque j’ai opté pour la sélection algérienne, était de donner à cette dernière une philosophie de jeu, autrement dit une personnalité, a-t-il tenu à souligner. “ Et ma foi, nous sommes sur la bonne voie, même si un travail énorme nous attend », a ajouté le technicien français.
« Nous allons aborder la CAN avec la même philosophie. Nous allons imposer notre jeu à tous nos adversaires, dans l’optique de gagner tous nos matchs. Si nous échouons dans notre mission, je me mettrais à la disposition de la FAF pour prendre la décision qu’elle juge opportune pour mon avenir avec la sélection algérienne.” Voilà qui est dit.
C’est cette volonté de travailler encore et encore les fondamentaux tactiques avec un groupe qu’il n’a pas eu tant que ça sous la main depuis qu’il est à Alger que le technicien français, habitué à la patience lorientaise, veut imposer dans un pays fou de foot où la patience n’est pas la principale vertu. « J’ai opté pour un seul match amical afin de profiter du temps qui m’est accordé pour travailler davantage l’aspect tactique. Je préfère donc programmer des bi-quotidiens durant lesquels l’aspect tactique aura la part du lion de notre travail au lieu de disputer d’autres matchs amicaux. C’est ma vision des choses.” Une méthode que sont loin de désapprouver ses joueurs qui n’hésitent pas à affirmer lorsqu’ils sont interrogés par les médias qu’ils ont beaucoup progressé dans ce domaine..
@2022mag.com