En conférence de presse, le sélectionneur Christian Gourcuff n’a pas caché que ses Fennecs n’étaient pas passés loin de la correctionnelle. Il évoque pêle-mêle tout ce qui n’a pas marché et met également en avant la qualité de l’adversaire: «C’était un match très difficile et il faut avouer qu’on avait en face une bonne équipe de la Tanzanie qui nous a créé beaucoup de problèmes. C’est une équipe qui a beaucoup de qualités avec de la vitesse et de la vivacité et je crois qu’on s’en sort bien par rapport aux occasions qu’ils se sont créés, mais avec beaucoup de volonté et une température qui a baissé en seconde mi-temps, nous avons pu nous relever, et eux, ils ont peut-être payé les efforts qu’ils ont fournis en première mi-temps qui a été particulièrement difficile pour nous, car les joueurs ont eu du mal à s’adapter aux conditions climatiques qui ne leur ont pas facilité les choses ». L’état catastrophique du terrain et une des raisons invoquées ( pas fausse) pour expliquer la faiblesse du jeu collectif offert par son équipe samedi à Dar Es Salam: « Sans oublier le mauvais état de la pelouse qui a énormément gêné l’évolution des joueurs. Par moments, il était même difficile d’enchaîner deux passes de suite, les courses étaient difficiles, c’était très compliqué pour nous de jouer sur ce terrain, il n’y avait pas de possibilité de développer notre jeu sur ce terrain-là”. Le technicien breton dont se sera peut-être le dernier match à la tête de l’équipe d’Algérie compte sur de meilleures conditions de jeu et la récupération de quelques cadres ( Riyad Boudebouz, Yacine Brahimi…) pour valider le billet pour le troisième tou des éliminatoires du Mondial 2018.
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