Nommée en juillet 2017 par Fédération version Kheireddine Zetchi, Rabah Saâdane a tenu une année à la fête de la direction technique du football algérien. Il a claqué la porte cette semaine à la suite d’une affaire dont il se serait bien passé. Invité en tant que DTN à Londres pour participer en compagne de Djamel Belmadi au congrès des entraîneurs organisé par la FIFA, il a été remplacé sans explication et sans en avoir été averti par l’entraineur des gardiens de l’équipe nationale. C’est une fois à l’aéroport qu’il a apprend la mauvaise nouvelle. C’est l’humiliation de trop pour l’homme qui a qualifié l’Algérie au Mondiaux 1996 et 2010 Dans un entretien accordé à Ennahar TV, il a exprimé son indignation: « « On nous a salis, on n’a pas seulement touché à moi mais à l’image de l’Algérie, ce n’est pas normal d’envoyer un entraîneur des gardiens à la place d’un directeur techniques national, c’est du jamais vu. Avec tout le respect que j’ai pour Monsieur Bouras, mais ce n’était pas de ses prérogatives ni son poste d’aller me représenter. En toute modestie, mon nom est grand et personne n’a le droit de m’humilier. Il fallait juste qu’on me dise qu’on m’a remplacé ».
Cet épisode invraisemblable s’ajoute selon lui à d’autres mesquineries et comportements irrespectueux de sa fonction et de sa personnalité comme le fait de lui interdire l’accès au restaurant de l’équipe nationale lors des stages à Sidi Moussa. Plus grave à ses yeux était le fait de ne pas avoir été consulté lorsqu’il s’est agi de désigner un nouveau sélectionneur. Pour lui, ce n’est pas une cascade d’erreurs mais une véritable stratégie pour se débarasser d’une DTN qui a posé le vrai diagnostic du mal qui ronge le football algérien depuis quelques années: » La FIFA a reconnu notre travail lors du congrès de Tunis, a affirmé Saâdane, mais chez nous, apparemment on les a dérangés surtout lorsqu’on a commencé à dire que la DTN était sur la bonne voie. Je ne regrette pas mon départ, je suis tranquille, je n’accepterai jamais qu’on touche à ma personnalité et à ma dignité, c’est impossible de continuer à travailler ». Toujours silencieux sur cette affaire, le président de la FAF Kheiredidine Zetchi ne pourra pas faire l’échange l’économie d’une mise au point A suvre.
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