Interrogé dans les colonne du journal anglais The Guardian sur sa volte face vécue au début de sa carrière internationale lorsqu’il a opté dans un premier temps pour la sélection d’Algérie avant de changer brutalement d’avis et répondre à la convovation de Didier Deschamps, Nabil Fekir,l’attaquant du Betis de Séville a assumé son choix : « Mon père est arrivé en France l’année avant ma naissance, raconte le miliue offensif sept ans après cet événèment qui avait fait couler beaucoup d’encre en France et surtout en Algérie, ma mère est Algérienne mais y est depuis plus longtemps. Chaque année ou presque, j’allais en Algérie. Je me sens Français et Algérien. Certaines personnes ne comprennent pas qu’on peut avoir la double nationalité, qu’on peut aimer deux pays à la fois. C’était difficile pour moi. J’étais jeune. Beaucoup de gens disent il doit choisir la France, beaucoup disent l’Algérie. Finalement, j’ai choisi la France mais ce furent des moments très, très durs. C’est la vie. Je ne regrette rien de ce que j’ai fait ».
Si le nafif de Lyon ne regrette surtout pas la décision prise à l’époque, il reconnait tout de même que ce choix a plus marqué son père: « Il ne voulait pas cela. C’est normal. Je comprends parfaitement cela. Il a toute sa famille là-bas, il a grandi là-bas. Toute sa vie est là-bas. Ça lui a fait un peu mal quand j’ai choisi la France. Mais c’est la vie : il y a des décisions, et c’était la mienne. Je prends mes responsabilités ». Pour appel, Nabil Fekir compte 25 sélections chez les Triolores avrc lesquels il a remporté la Coupe du monde 2018 en yant disputé six matches sur les sept du tournoi y compris la finale. Lui qui n’a connu que 7 nouvelles capes depuis le sacre en Russie sera-t-il de l’aventure dans trois mois au Qatar ? On le saura à la mi-octobre.
@Cheikh Mabele