On ne la fait pas à Djamel Belmadi. Le sélectionneur algérien a enregistré les louanges que tressent à son équipe les observateurs voire même les adversaires potentiels : meilleure équipe, meilleur entraîneur, Ismael Bennacer meilleur joueur etc. Alors, le natif de Paris met en garde son groupe et lui rappelle que chaque match à venir, en espérant qu’il y en aura deux autres après la Guinée, sera une petite finale avant la vraie finale : » « Nous avons a eu beaucoup d’éloges après notre parcours, c’est une vérité. De manière générale, trop d’éloges rend faible. Cette distinction ça me flatte, c’est égal pour moi : meilleur staff, meilleurs joueurs. C’est une chose qui ne m’interpelle pas trop. Ce qui m’intéresse et de voir les joueurs garder les pieds sur terre. On est venus pas pour gagner le premier tour ou les 1/8es de finale pour aller jusqu’au bout du tournoi.
Puis, le sélectionneur des Verts trouve toujours un argument pour mobiliser encore plus ses joueurs, les piquer en quelque sorte. Comme lorsqu’il rappelle les oppositions Syli – Fennecs : « Si nous parlons des statistiques, ils sont meilleurs que nous lors des confrontations, c’est en quelque sorte une mise en garde pour nous ».
Après la sortie de route des Marocains devant les Béninois, présumées plus faibles, le boss algérien a développé : « On n’a pas besoin de voir le Maroc éliminé pour être avertis. C’est une élimination violente, quelques jours après leur carton plein au premier tour. On n’a pas besoin d’avoir des exemples comme ça. Les joueurs ont une grande envie de continuer le parcours. On a préparé le match de la Guinée avec beaucoup de sérieux et d’application, comme on l’a fait d’ailleurs en phase de poules avec le Kenya, le Sénégal, et la Tanzanie. Si la Guinée doit nous battre, elle doit être très forte ».
Des mots prononcés alors que l‘Egypte n’était pas encore tombée sur le champs d’honneur des favoris Mais pour finir tout de même sur une note d’optimise, Belmadi a tenté un parralèle avec l’expérience victorieuse quil avait connu en 2014 à la tête de l’équipe du Qatar: « Le tournoi majeur qu’on a pu gagner avec le Qatar ressemble à ce qu’on est en train de vivre ici. Le Qatar n’avait jamais gagné à l’extérieur contre l’Arabie saoudite. Je ressens les mêmes sentiments, j’espère avoir la même finalité ». L’Algérie du football pris pour que les sentiments positifs de leur sélectionneur se réalisent en terre des Pharaons.
@Cheikh Mabele