Dans un entretien accordé au site internet sofoot.com, Kamel Yesli revient sur son parcours et sa carrière en Algérie. Le milieu de terrain de la JSK explique qu’il était très proche d’ Albert Ebossé (ndlr, joueur camerounais qui a trouvé la mort le 23 aout 2014 au stade de Tizi Ouzou suite à un jet de projectile). « C’était vraiment le gars avec qui je passais tout mon temps ici. Il parlait français, donc ça nous a tout de suite rapproché. J’étais super proche de lui, on habitait le même palier, on mangeait ensemble très souvent, détaille le natif de Fontenay-aux-Roses. Quand je partais à Paris, il me demandait si je pouvais ramener des petits trucs pour lui, pour sa fille. Il était en mission pour sa famille restée au pays. Ses frères, il me les passait sur Skype ou au téléphone, je faisais presque partie de sa famille. Il était comme un frère ici ». La disparition de cet intime a failli avoir des répercussions sur la carrière footballistique du franco-algérien. Ecoeuré par ce meurtre, le joueur de 26 ans a songé à ne plus remettre les pieds en Kabylie : « Après le drame, je suis rentré à Paris et je ne voulais pas trop revenir pour être honnête.Je voulais couper et trouver un club en France…Cela a vraiment été difficile de me remettre au travail, d’autant plus que les mauvais résultats se sont enchaînés. Il y avait beaucoup de tensions au club, des non-dits, des messes basses. On a lutté toute l’année pour éviter la relégation ». Suite à ce malheureux événement, l’entité dirigée par Mohand Chérif Hannachi a vécu une saison catastrophique qui a failli couter la relégation au club aux treize titres de champion.
Algérie : Kamel Yesli et l’ami Albert Ebossé
Fayçal Chehat
Concepteur et fondateur de 2022mag en 2014, ce journaliste chevronné, également auteur d’ouvrages, couvre le football depuis plusieurs décennies, pour de nombreux supports, de La Lettre du Sport Africain à Foot Africa en passant par la BBC Afrique. Passionné par l’Algérie, il promène son regard sur le football arabe, du Qatar à la Mauritanie en passant par le Maroc. Il est le rédacteur en chef de 2022 depuis son lancement.
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