Contrairement à la Tunisie , au Maroc et à l’Egypte , l’Algérie est le seul pays nord-africain à n’avoir pas permis à son championnat de Ligue 1 de terminer la saison 2019-2020 en raison de la crise sanitaire débuté en mars et toujours en cours.
Alors que l’édition 2020-2021 est programmée pour débuter le 28 novembre, à l’USM Alger on pense qu’il est peut-être temps d’être réaliste en revisitant l’organisation de la compétition et en optant pour une formule à deux groupes de dix clubs au lieu d’un groupe de 20.
C’est le manager général des Rouge et Noir qui a jeté une pavé dans la mare alors qu’il était l’invité exceptionnel de l’émission « C’est l’heure du foot’ de la TV Canal Algérie : » Qui dit situation exceptionnelle, dit mesures exceptionnelles, a confié Antar Yahia, pourquoi ne pas revoir le format du championnat pour limiter les déplacements entre les wilayas du pays ? Proposer deux groupes serait, peut-être, une bonne solution. Mais on ne doit pas attendre encore deux ou trois semaines pour agir. Ce sont plutôt des décisions qui doivent être prises immédiatement. A mon avis, deux groupes réduiraient les risques de contamination mais permettraient également aux clubs de faire des économies alors que les matches se dérouleront à huis clos et qu’ils seront privés des recettes des stades ».
Une proposition qui fleure le bon sens de la part de l’ancien international algérien et héros de la qualification algérienne au Mondial 2010 arrachée dans la douleur face à l’Egypte en match d’appui à Omdurman. Mais cette réforme n’a aucune chance de voir le jour puisqu’elle avait été refusée par la majorité écrasante des clubs lorsque la Fédération algérienne de football (FAF) l’avait mise sur la table.
@2022mag.com