Assez discret depuis sa nommination à la tête de l’équipe nationale olympique algérienne, Pierre-André Shürmann s’est largement exprimé dans l’émission sportive d’El Haddef TV la veille du match qui doit opposer (mardi 19 h) l’Algérie au Soudan en amical . Le technicien suisse souhaite faire des U23 la vraie antichambre de l’équipe A : Aujourd’hui nous avons beaucoup de binationaux dans l’équipe première, je suis un entraîneur des U23 et nous allons tout faire pour nous qualifier ». Mais, a-t-il ajouté, » j’ai également une vision pour la fédération, on cherche a développer le joueur du cru, nos stages très réguliers sont fait pour cela ».
Dans le même temps, Shürmann, a mis le doigt sur un sujet qui fâche, celui de la préparation physique des joueurs de l’élite locale. “Ce qui manque, en fait, c’est garder des intensités de jeu très élevées dans un match, pour le haut niveau, c’est obligatoire, c’est le cas, par exemple, en Ligue des champions d’Europe. Malheureusement, a constaté lancien, nos joueurs accusent un retard à ce niveau là, c’est un problème de formation qui reste incomplète.Cependant, au sein de la sélection espoir, nous travaillons beaucoup dans ce sens, et nous exhortons les entraîneurs dans les clubs pour améliorer cet aspect physique. Nous sommes, d’ailleurs, en contact permanent avec les techniciens dans les clubs pour faire le point. Ce n’est pas une critique mais il y a un problème à ce niveau”. Voilà qui remet en perspective le discours ferme tenu par le Franco-Bosnien Vahid Halilhodzic sur le formation et le travail au sein des clubs lorsqu’il a dirigé les Fennecs entre 2011 et 2014 et les réserves du Français Christian Gourcuff, le sélectionneur actuel. Agé de 54 ans, Pierre-André Schürmann a dirigé, entre autres, Neuchâtel Xamax, le FC Sion et les sélections nationales suisses de jeunes entre 2001 et 20009.
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