Avec l’arrivée de Djamel Belmadi à la tête de la sélection, Riyad Mahrez, l’idole des fans algériens, a pris du galon. Il a été nommé capitaine. Il n’est ni le plus capé ni le plus ancien, mais il est sans doute le plus talentueux et surtout il évolue à Manchester City, un club immense avec lequel il vient de remporter le triplé.Deux ans après avoir été sacré champion d’Angleterre et élu meilleur joueur de la Premier League sous les couleurs de Leicester. Il est désormais l’homme de confiance et le relais de Belmadi en équipe nationale.
Lors de l’ultime conférence de presse donnée au Caire avant le match de lundi contre la Tanzanie, il a a affirmé assumer son nouveau statut: » On ne va pas se mentir, quand on joue dans un grand club, on a toujours une certaine pression quand on revient jouer pour l’Algérie, a avoué le Citizen, la pression de performer, d’être le leader technique sur le terrain, de faire la différence, ce qui est normal. Mais il ne faut pas comparer l’Europe et l’Afrique, car c’est complètement différent. Il est bien clair que je me dois de faire la différence et j’essaye de bien le faire, mais on a besoin de toute l’équipe. Quand on a 10 bons joueurs derrière nous qui se donnent à fond et qui se donnent tous les uns pour les autres, nos qualités ressortent forcément».
Dans le reste de la conférence, Mahrez a beaucoup insisté sur la communication forte qui existe aujourd’hui dans le groupe et avec le coach. Une nouvelle méthode de travail et de collaboration dont commence à se manifester les premières retombées positives.
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