Les choses se tendent en Algérie après la l’élimination précoce et calamiteuse de l’équipe d’Algérie dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des nations.En effet, le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, a clairement demandé au président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, de rendre des comptes aux pouvoirs publics et de tirer les conclusions qui s’imposent de cet échec: « En tant que ministre, je dois présenter le bilan de la participation algérienne au Premier ministre et au président de la République. C’est inadmissible de dire que l’Etat n’a pas mis les moyens nécessaires lors des trois dernières années pour une meilleure prise en charge de la sélection algérienne et du football algérien ».
Mais la phrase qui peut mettre le feu aux poudres et faire grincer sans doute la FIFA est la suivante : » « Nous sommes en train d’évaluer les fédérations sur les plans financier et administratif, et ce, avant l’organisation des assemblées générales électives. Celui qui a échoué dans sa mission durant le mandat olympique 2013-2016 doit céder sa place. Un contrat d’objectif a été signé par les fédérations et sur cette base qu’on va évaluer le rendement de chaque instance ». Mais le gouvernement mondial du football basé à Zurich va suivre le dossier algérien de près car il ne tolère aucune intervention des gouvernements dans la gestion des Fédérations et surtout dans la désignation de leurs représentants. Pour la FIFA, les dirigeants des fédérations membres ne peuvent être rejetés que par les instances qui ont permis leur élection. Dans ce cas de figure, l’éventuel départ de Raouraoua ne peut être acté que par une démission, une non candidature ou par le vote des membres de l’assemblée générale de la FAF.
@Cheikh Mabele