A l’approche de l’élection présidentielle de la Fédération Algérienne de Football (FAF), les esprits s’échauffent et les règlements de compte s’intensifient. On ne sait toujours pas si le président sortant, Mohamed Raouraoua, va se représenter ou pas pour un troisième mandat consécutif. En tout cas, il ne compte pas laisser dénigrer son bilan sans se défendre. C’est ainsi en marge de l’AG de la FAF, il a renvoyé dans les cordes l’ancien international algérien Rabah Madjer, aujourd’hui consultant pour des télévisions locales et internationales, le Ballon d’Or africain 1987 avait sévèrement dénoncé l’échec de l’équipe d’Algérie à la CAN 2017. Réplique cinglante et ironique du patron de la FAF : «L’équipe nationale a été sept fois éliminée au premier tour, dont deux fois avec Madjer. La première fois lorsqu’il était joueur, et la deuxième fois en tant qu’entraîneur au Mali en 2002. Je reconnais que notre participation à la CAN-2015 et celle de 2017 a été un échec, car on avait la possibilité de faire mieux, mais c’est ça le football, il y a toujours des hauts et des bas ».
Mohamed Raouraoua a également insisté sur le fait qu’il n’a pas eu tout faux dans sa gestion des affaires du football algérien et rappelé certaines vérités et précisé qu’il continuerait à servir le football algérien a moins sur le plan international : » Lorsque nous avons échoué en 2013 avec Halilhodzic, tout le monde a réclamé sa tête, et j’étais le seul à l’avoir soutenu et, finalement, il a réussi à qualifier l’EN aux 8es de finale de la Coupe du monde 2014. Je continuerai toujours à travailler pour mon pays. Je tiens à informer que je suis candidat pour un poste au bureau exécutif de la CAF en concurrence avec un Marocain et un Libyen. Au moment où les autres soutiennent leur candidat, moi je fais l’objet de critiques acerbes ». Les jours qui nous séparent de l’élection s’annoncent chauds et riches en rebondissements.
@Cheikh Mabele