Silencieux depuis le début de la Coupe d’Afrique des nations et même après l’incroyable sacre obtenu par les hommes de Djamel Belmadi, et alors que la rumeur le donnait partant en raison des relations tendues avec le pouvoir politique, Kheireddine Zetchi, président de la Fédération algérienne de football (FAF), s’est enfin exprimé. Pour dire, qu’il resterait à la barre même s’il reconnaît avoir traversé des moments de doute.
« Pour être clair avec vous, a-t-il confié dans un entretien accordé à la chaine 3 de la radio nationale algérienne, oui, il y a eu une saturation, après deux années de travail à la tête de la Fédération dans des conditions extrêmement pénibles, parce que nous sommes arrivés au moment où le foot était au plus mal à tous les niveaux, et avec tout le stress et la tension qu’on a pu vivre pour préparer la CAN, et pendant quelques jours on était dans cette réflexion, mais on aime le football et on a des engagements dans des projets, et j’ai bien réfléchi pour continuer la mission avec des gens plus intelligents ».
S’il est bien décidé à poursuivre sa mission, il en profite pour clouer au pilori ceux qui sont dans l’opposition stérile et seulement guidés par l’obstruction et l’entreprise de destruction : » Vous savez lorsqu’il s’agit de football je suis toujours très motivé, ce qui me désole, c’est cette haine, le coach a parlé de fitna, je suis tout à fait d’accord avec lui, ces gens doivent cesser ce jeu-là, qui, effectivement, crée de la fitna ». Ces gens-là, ceux-là même que le sélectionneur avait montré du doigt quelques jours plus tôt, ce sont notamment des journalistes et d’ anciens joueurs devenus consultants qui tiennent des propos négatifs à longueur d’émissions de chaines de télévisions privées.
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