Gravement blessé et bientôt opéré aux Etats-Unis, Youssef Msakni va manquer le Mondial 2018. Son cas a beaucoup ému en Tunisie où les commentaires se multiplient. Dans un dossier consacré aux blessures des joueurs internationaux et leurs conséquences, le quotidien tunisois La Presse a donné la parole à de nombreux spécialistes et notamment à des entraîneurs.
L’avis d’Ali Sélim, ancien adjoint du sélectionneur Henry Kasperczak, est sans ambiguïté : Youssef Msakni est irremplaçable aux sein des Aigles de Carthage : » Les causes des blessures sont multiples, a-r-i commencé par expliquer, on ne peut pas limiter les causes des blessures.L’excès de confiance conduit également à la blessure. C’est le cas de Youssef Msakni. Il a connu une saison euphorique et il cherchait le sublime : terminer en beauté. Sauf qu’il a couru un gros risque et le résultat y est : une grave blessure qui le priverait du Mondial russe ». Avant de poursuivre son raisonnement » Les blessures de joueurs-cadres comme Youssef Msakni, Ali Maâloul et Amine Ben Amor, ont forcément leur impact sur la sélection. C’est une perte pour la sélection et pour les joueurs eux-mêmes qui rêvent d’aller au Mondial. Si Ben Amor et Maâloul sont récupérables, c’est beaucoup plus compliqué, voire gravissime pour Msakni. Vu ses qualités exceptionnelles, Youssef Msakni est irremplaçable. Des joueurs comme Khazri ou Selliti se complètent avec Youssef Msakni, mais ne peuvent pas le remplacer. Dommage qu’une blessure empêche ce joueur qui a cravaché dur au fin fond de l’Afrique de participer au Mondial».
Ali Sélim aurait pu ajouter qu’il reste au sélectionneur Nabil Maaloul de faire preuve d’imagination afin de limiter l’impact négatif de cette défection et de renforcer ce qui reste toute de même la force incontestable des Aigles de Carthage, leur solidité collective et leur remarquable fighting spirit. Pour rappel, la Tunisie évoluera dans le groupe G du Mondial en compagnie de la Belgique, du Panama et de l’Angleterre.
@Cheikh Mabele