Après deux jours d’exclusion, Amr Warda a été réintégré dans le groupe des Pharaons par la Fédération égyptienne de football (EFA). Rappel des faits Mohamed Salah n’aurait pas du tout apprécié l’exclusion du groupe du milieu de terrain au numéro 22 accusé d’avoir harcelé sexuellement sur les réseaux sociaux un mannequin basé à Dubaï. La présumée victime affirme avoir reçu des menaces lorsqu’elle a rejeté les avances du jeune international égyptien. Warda, lui, nie avoir eu un comportement répréhensible et estime être victime d’une machination.
L’attaquant star des Pharaons, tout comme le défenseur Ahmed Elmohamedy, a donc pris position sur le sujet avec une série de tweets postés jeudi ou il affirme souhaiter que le joueur d’Atromitos FC puisse avoir une seconde chance au moins tant que les accusations n’ont pas été étayées par des preuves : « Nous devons croire aux secondes chances. Nous devons guider et éduquer. Exclure n’est pas la solution. Je crois aussi que beaucoup de ceux qui font des erreurs peuvent changer pour le mieux et ne doivent pas être envoyés directement à la guillotine, qui est la solution la plus facile ».
Salah ne serait pas le seul à apporter son soutien au banni. D’autres cadres du groupe ont manifesté leur mécontentement. La position de Mohamed Salah paraît contradictoire lorsqu’on sait qu’il s’est toujours présenté comme un ardent défenseur des droits des femmes ( http://www.2022mag.com/salah-une-du-time-et-ode-aux-femmes/ et un partisan farouche de la protection de leur dignité. Sur les réseaux sociaux le débat pour ou contre est lancé. D’ailleurs, une femme écrivain réputée, Basma Abdel Aziz, a répliqué sur Facebook l’icône de Liverpool ». La deuxième chance est donnée après qu’une punition équitable ait été infligée Affaire à suivre.
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