Pas de bol pour Karim Belhocine, ses débuts comme entraîneur à la tête d’Anderlecht, sans doute le club le plus emblématique du football belge, n’ont pas été à la hauteur puisque les Mauves se sont inclinés face à Mouscron (1-3) le quatorzième du championnat.
Un résultat qui a beaucoup chagriné le technicien franco-algérien. Non par peur pour son poste d’intérimaire mais parce qu’il souhaite avant tout redonner de la confiance à ses joueurs qu’il aime tant: « Le problème pour moi, a-t-il confié en conférence de presse, c’est que j’ai besoin de temps mais que je n’en ai pas. Mais ce n’est pas moi le plus important. Le plus important c’est qu’on puisse inverser cette situation avant la fin décembre pour que les joueurs puissent repartir sur des meilleures bases en janvier. Quand je vois les joueurs abattus comme ça, ça me fait mal. Je vais me battre tous les jours pour qu’on puisse gagner ce dernier match et que je puisse partir – ou pas – sur un bon souvenir et surtout avec le sentiment de les avoir remis sur les rails parce que ce sont des garçons qui le méritent, sur le plan humain. Si je peux faire cela, je le ferai de tout mon cœur ».
Il faut rappeler que le natif de a pris la suite de Hein Vanhaezebrouck limogé en début de semaine et dont il était l’adjoint. Belhocine va se remettre au travail pour le dernier match avant la trêve contre Waasland-Beveren . Il saura avant le 18 janvier, date de la reprise de la Jupiler Pro League, si les dirigeants lui renouvellent leur confiance pour un contrat de longue durée où s’ils préfèreront aller chercher ailleurs l’oiseau rare.
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