Après la victoire concaincante de son équipe à Zulte, l’attaquant d’Anderlecht, Sofiane Hanni s’est longuement eexprimé sur la relation particulière qu’il entretient avec son entraîneur René Weiler. Ce dernier l’avait rudement tancé a coeur de l’hiver à la suite d’une défaite en Europa League face à Saint-Etienne. Et lui avait même retiré le brassard de capitaine. Bien sûr, l’ancien Malinois n’a pas oublié l’épisode Saint-Etienne: » Oui, il m’avait engueulé, c’est vrai. Je lui avais dit ensuite que je l’avais trouvé un peu rude, a confié l’Algérien au quotidien La Dernière Heure, et un peu dur aussi. Ce n’était pas simple à encaisser, mais c’est comme ça une relation. Il y a de chouettes moments et d’autres plus difficiles. C’est en se disant les choses qu’on peut avancer. »
Sofiane Hanni reconnait qu’il avait été le premier à allumer la mèche de la discorde en novembre 2016 après un échec face à Waregem: « Il a égalisé quand il m’a critiqué devant le groupe. C’est un partout. Plus sérieusement, mes propos ne visaient pas l’entraîneur. J’ai été maladroit en disant cela et on a mal interprété ma pensée. Le coach s’est pris de grosses critiques dans les médias à cause de ça. Ce n’était vraiment pas mon intention. Après cet épisode, je me suis fait plus discret dans la presse. » Depuis, Sofiane a retrouvé des couleurs et le rôle de patron des Mauves : « Oui, il m’a donné le brassard de capitaine et il a confiance en moi, Il a besoin de moi et il me le fait comprendre ». Un vrai A Anderlecht, on assiste à un vrai « je t’aime moi non plus » qui peut forger les plus belles histoires dans le sport. Et si le le prochain sélectionneur de l’équipe d’Algérie pensait à Sofiane Hanni, un joueur à la fois talentueux et de caractère, pour le capitanat des Fennecs?
@Cheikh Mabele