Hamdi Harbaoui est au coeur d’un extraordinaire paradoxe, il a été lâché cet hiver comme un moins que rien par Anderlecht qui galère aujourd’hui sur le plan offensif et le voilà qui performe au bénéfice de son nouveau club Zulte Waregem pour lequel il a déjà inscrit 15 buts en 11 matches. Ce paradoxe a été mis en lumière par Olivier Suray, un ancien joueur des Mauves : » L’attaque, c’est le problème d’Anderlecht cette saison, à a confié à Sudpresse l’entraîneur du RCS Brainois, le commun des mortels ne comprendra jamais le départ d’Harbaoui en hiver alors que Teodorczyk a reçu un crédit énorme. Quand on voit qu’il plante goal sur goal à Zulte… C’est vraiment la grosse perte de l’année pour Anderlecht. Et à la place, c’est Saief qui est arrivé. Le RSCA n’a pas gagné au change… Il a perdu beaucoup de points à cause de ses attaquants qui ont raté trop d’occasions. Il aurait pu en prendre au moins 6 en plus, alors que Bruges n’est qu’à 8 points… ».
Des propos qui ont dû faire plaisir à l’attaquant international tunisien qui s’est toujours plaint du manque de considération dont il a été victime de la part des champions de Belgique 2017 et notamment de son entraîneur. Cet échec dont il n’st pas seul responsable a marqué l’Aigle de Carthage que la situation actuelle de l’attaque bruxelloise désole : « Cela fait partie du rôle de l’entraîneur de mettre ses gars en confiance. Et qui l’est à Anderlecht ? s’interroge Hamid dans les colonnes du quotidien belge La Dernière Heure. Avant de répondre sans hésiter : » Personne ! Quand tu vois l’ensemble de l’équipe, personne n’est en confiance. Ca travaille dans la tête des joueurs. Quand il n’y a pas de stabilité, les joueurs n’ont pas confiance. Certains étaient également déçus de ne pas avoir pu partir cet été après avoir réalisé une saison exceptionnelle « .Une chose est certaine, le changement d’air a fait dru bien au natif de Bizerte qui garde l’espoir de trouver une place dans le groupe des 23 Aigles de Carthage que retiendra Nabil Maaloul pour disputer le Mondial 2018.
@Cheikh Mabele
