Sale temps pour le président d’Angers. Saïd Chabane est clairement entré dans la tourmente après les accusations d’agressions sexuelles portées contre lui par quatre salariées du club phare de l’Anjou. Le dirigeant feanoc-algérien é été mis en examen mercredi soir pour « agressions sexuelles aggravées » par les victimes présumées entre 2014 et 2019. En effet, le parquet a ouvert une information judiciaire du chef d’agressions sexuelles par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction de chef d’entreprise. des faits similaires, qui se seraient produits entre 2014 et novembre 2019. Des attouchements sur la poitrine et les fesses et des tentatives de baisers. Avec cette circonstance aggravante que l’intéressé aurait usé de sa qualité de président et de chef d’entreprise pour faire pression sur les victimes, toutes salariées ou désormais ex-salariées.Ces dernières ont décrit les mêmes faits: ses attouchements sur la poitrine et les fesses et des tentatives de baisers.
Le boss des Noir et Blanc est depuis hier placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer les victimes et les principaux témoins. Il n’a en revanche pas d’interdiction de diriger le SCO d’Angers.Si le président n’a pas encore eu l’occasion de s’exprimer, son club a publié un premier communiqué : « Saïd Chabane conteste formellement toutes les allégations portées contre lui et apportera à la Justice tous les éléments permettant de rétablir la vérité et de préserver son honneur. Déterminé à voir reconnaître son innocence, il est confiant dans l’issue de l’enquête à laquelle il coopère totalement ». Saïd Chabane avait pris le contrôle du club angevin en 2011 pour la somme de 1,5 million d’euros. A noter que le natif d’Alger est également un chef d’entreprise réputé à la tête du groupe Cosnelle. Un conglomérat d’entreprises œuvrant dans le domaine de la charcuterie et des salaisons basé à Cherré (Sarthe) et qui emploie plus de 500 salariés entre autres à La Ferté-Bernard (Sarthe), Nevers (Nièvre) ou Thurins (Rhône).
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