Il ne faut surtout pas emmener Hervé Renard sur les chemins qui conduisent vers l’irrationalité. Le technicien français à la tête de la sélection saoudienne depuis trois ans est un pragmatique qui ne croit qu’en ce qu’il voit.
Il s’est d’abord dit sincèrement fier de la performance de production de ses joueurs face à la Pologne (0-2). Que tous les observateurs neutres ont estimé injuste tant les Faucons Verts ont dominé leur sujet et proposé comme face à l’Argentine du beau jeu.
Mais pour le natif d’Aix-les-Bains, les louanges s’arrêtent là. Car il refuse qu’on puisse expliquer l’échec comptable par une quelconque malchance.
« Nous n’avons pas perdu à cause de la chance mais parce que nous n’étions pas si efficaces, a-t-il epliqué au micro d’Alkass Sports Channel, et je soutiendrai tous les joueurs.
J’ai fait beaucoup de changements après la première mi-temps pour avoir une bonne réaction et revenir dans le match. Je suis très fier de ce que les joueurs ont accompli… nous aurions dû être à égalité avant la fin de la première mi-temps ».
Après la mise au point, le double vainqueur de la CAN avec la Zambie (2012) puis la Côte d’Ivoire (2015) lance un appel à la remobilisation : » Nous jouerons jusqu’à la dernière seconde de ce tournoi et nous n’abandonnerons pas.
Le plus important, c’est que nous restions debout ici. Et ne pensez surtout pas que nous sommes finis ».
Le troisième mach contre le Mexique sent la poudre. Les Saoudiens ont vraiment les moyens d’aller chercher la deuxième qualification pour les huitièmes de finale d’un Mondial après celle obtenue aux Etats Unis en 1994.
@Fayçal CHEHAT