Après avoir été battue avec les honneurs par le Brésil (0-2) dans un match de grand prestige disputé dans un stade archicomble et passionné, l’Arabie Saoudite avait l’occasion, quatre jours plus tard, de se refaire la cerise face à l‘Irak. Il n’en fut rien puisque que les Faucons Verts ont été accrochés par des Lions de la Mésopotamie (1-1) pourtant en reconstruction depuis l’arrivée en septembre de l’entraîneur Slovène, Srečko Katanec.
Un résultat qui a déplu a son homologue Juan Antonio Pizzi. L’Argentin affirme ne plus supporter que ces joueurs fassent régulièrement des cadeaux à leurs adversaires: » Nous n’avons pas atteint le niveau que nous nous étions fixé (contre l’Irak), a confié l’homme qui avait mené le Chili à la victoire en Copa America, nous n’étions pas au niveau que nous avons eu contre le Brésil. L’Irak a bien joué et était bien organisée défensivement. Mais l’adversaire a également profité de nos erreurs pendant le match. Les erreurs individuelles répétées ont un effet négatif sur notre performance global. Même si je sais que nous devons également prendre des risques quand il le faut ».
Ces erreurs individuelles avaient déjà coûté cher en Coupe du monde et même lors du match amical disputé en septembre contre la Bolivie (2-2). Mais Pizzi sait que son vrai bilan sera évalué à l’issue de la phase finale de la Coupe d’Asie des nations prévue du 5 janvier au 1er février 2019 : » «C’est bien de voir ce que nous devons travailler avant la Coupe d’Asie. Ces deux matches contre le Brésil et l’Irak nous ont donné l’occasion d’apprécier certains joueurs et leur état de préparation ». A partir de maintenant, il restera deux ou trois tests amicaux dont un en novembre avant de plonger dans le feu d’une compétition continentale tellement importante aux yeux des dirigeants du Royaume saoudien.
@Cheikh Mabele