Après le départ d’Unai Emery, Jorge Sampaoli avait pris le chemin du FC Séville, mais l’appel de l’équipe d’Argentine a été plus fort et le natif a couru rejoindre Buenos Aires. Il a même payé de sa poche 800 000 euros pour se libérer du lien andalou. Diriger l’Albiceleste, c’était son rêve, il la répété en conférence de presse de présentation : »C’était une grande aspiration. J’en avais toujours rêvé, et ça s’est réalisé. La difficulté est réelle, l’Argentine n’est pas en position de qualifié pour le prochain Mondial. Je veux former une équipe qui respecte l’histoire et défend les couleurs du pays. » Sampaoli n’a pas caché que sa carte maîtresse sera Lionel Messi: « Ce qui est important, c’est que Messi soit entouré de joueurs compatibles. J’ai parlé avec Leo, il est enthousiaste. Avoir le meilleur joueur du monde, nous offre nombre de variantes ». Il faut reconnaître du courage à l’ancien entraîneur du. Car prendre une sélection à la dérive avec comme juge de paix 80 millions d’Argentins fous de foot, c’est un sacré challenge. S’il réussit son pari, le natif de Casilda (57 ans) deviendra un Dieu vivant. En cas d’échec dramatique – non qualification pour le Mondial 2018 – il restera à jamais le fossoyeur des espérances azur et blanc.
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