Lâché en championnat de Premier League, laminé par le Bayern Munich (1-5) pour la deuxième fois en trois semaines en Ligue des champions, Arsenal va mal , très mal même. Pourtant, son entraîneur, Arsène Wenger continue de penser que le contraire et a mis la déroute de mardi soir sur le compte d’un arbitrage partial: »C’est scandaleux. L’arbitre nous met un carton jaune et après, le gars derrière la ligne réclame un rouge, s’est-il étranglé le Français en conférence de presse, je ne crois pas que ce soit ma pire soirée européenne. Nous savions avant le match que ce serait dur. Le résultat ne met pas en valeur la qualité de notre performance. C’est l’arbitre qui a tué le match, pas les joueurs qui ont laissé tomber. A dix face au Bayern, avec quatre buts à marquer, c’est irresponsable de la part de l’arbitre. Je n’ai pas eu l’impression que les joueurs ressentaient de l’incertitude, nous avons bien joué. Je crois que le club va bien. Mais en ce moment, nous traversons une très mauvaise période. Ce qu’il faut changer, c’est avoir un bon résultat ce week-end ». Pourtant, il arrive presque tous les dimanches à des équipes de se retrouver à dix sans pour autant s’effondrer. Certaines y trouvent même une ressource pour sonner la révolte comme l’avait fait un soir du printemps 2014 le Paris SG à Stamford Bridge face à Chelsea. Il n’y a plus aucun doute, la fin de saison s’annonce très compliquée pour les Gunners et un manager à court d’idée pour relancer le club.
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