Fier de la qualification des Pharaons pour le Mondial 2018 après 28 ans d’absence, le Gunner Mohamed Elneny a tenu raconter la saga du football égyptien au fans d’Arsenal sur le site officiel du club londonien. Un vrai cours d’histoire sportive: » En Egypte, le football touche tellement de gens, a-t-il confié, on nous a toujours répété que les relations entre les gens et le football affectent notre économie et notre humeur générale et touchent toutes les composantes de la société, riches et pauvres. Quand l’équipe nationale gagne, tout le monde est heureux et productif, mais quand on perd, c’est tout le contraire, personne ne veut travailler et l’ambiance devient mauvaise. »
Après de nombreux échecs depuis 1990, les joueurs du Nil ont fini par réaliser leur rêve. Et Mohamed Elneny se rend compte de la chance qu’il a de participer à la fête du football mondial: « Nous l’avons fait ! Nous avons enfin atteint la Coupe du monde, nous avons travaillé dur, et le manager avait un vrai plan tout au long des qualifications et finalement nous avons atteint notre objectif. » L’ancien joueur du FC Bâle a également raconté comment il a vécu le rendez-vous décisif avec le Congo (2-1) : « Avant le match contre le Congo, j’ai rêvé toute la nuit. J’ai même rêvé du coup de sifflet final de l’arbitre qui a scellé notre qualification. Notamment quand on a bénéficié du penalty. Tout le public a célébré la décision de l’arbitre alors que nous nous n’avions pas marqué. Nos supporters avaient besoin de cette joie. » Gageons que cette performance historique avec la sélection va pousser le milieu défensif à tout faire pour gagner une place de titulaire au sein de l’équipe dirigée par Arsène Wenger. Car pour le moment, le natif de Mehalla est loin du compte avec seulement cinq apparitions en Premier League (264 minutes) et douze toutes compétitions confondues (924 minutes). Un temps de jeu famélique qui n’a pas empêché Hector Cuper de lui faire confiance en sélection.
@Cheikh Mabele