Le jour « J », celui qui peut faire passer la nouvelle génération de Fennecs dans l’Histoire est arrivé. En gagnant la finale de la 32e édition de la CAN, la deuxième pour l’Algérie, les coéquipiers de Raïs M’Bolhi concluront un parcours exceptionnel. Et leur sélectionneur affirme ne pas avoir besoin d’une mobilisation particulière. Son équipe l’est depuis le premier jour et le premier match contre le Kenya: «Le discours que je vais apporter à mes joueurs restera entre nous, a confié Djamel Belmadi ça c’est sûr, mais vous en doutez un peu qu’on est en train de préparer ce match-là à tous les niveaux du mieux que l’on peut, avec l’objectif de gagner. Si on arrive en finale, c’est évidemment pour la gagner ».
À l’instar de son homologue sénégalais, Aliou Cissé, il pense qu’il faut oublier le match de poule que son équipe a remporté : » Si on parle du match du groupe, celui-là, c’est totalement différent. On l’avait dit à ce moment-là que ce n’était pas un match capital. Celui de vendredi, oui, il est capital et décisif. C’est une finale tout simplement. Mais on n’est plus du tout dans l’état d’esprit de ce qui s’est passé au début de la compétition.
S’il est un fervent partisan de la mise en avant du collectif, de la totalité des 23 joueurs sous ses ordres, Belmadi, en réponse aux questions des journalistes a évoqué deux ou trois noms pour souligner leur importance. Au sujet d’ Ismaël Bennaceur d’abord : » S’il a disputé tous les matches, c’est qu’il en a la capacité. C’est un joueur qui a soif et qui a envie de jouer. Cela fait un moment qu’il est dans les listes, depuis trois ans peut-être, sans pour autant avoir l’occasion de montrer ce qu’il sait faire. Le fait qu’il ait joué jusqu’à maintenant tous les matches montre l’importance qu’il a dans notre organisation. Un joueur important qui aura encore à montrer l’étendue de son talent dans cette finale ».
Puis de Riyad Mahrez, ensuite, l’homme du but fantastique qui a mis à genoux le Nigeria à la dernière minute du temps additionnel :«Il est le genre de joueurs qui vous envoie en finale. ur ce coup franc-là, il nous montre l’étendue de son talent. Il a envie plus que jamais d’être un leader. Et il assume ce rôle-là, même si je ne suis pas le genre d’entraîneur à bâtir une équipe autour d’un joueur. Avec son talent, il talent, il fait partie de ces leaders techniques qui surgissent à un moment du match pour te faire font passer su bon côté ». On est certain d’une chose, c’est qu’après près six matches énormes cette équipe d’Algérie ne lâchera rien face aux Lions de la Teranga. Elle gagnera ou perdra dans le respect de ses valeurs: la combativité, l’unité et l’envie puissante de concilier l’efficacité et la beauté du jeu.
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