Le madré technicien tunisien du Wydad ne craint pas son déplacement à Abidjan, qu’il aborde en leader du groupe. Sans pression aucune.
« Faouzi Benzarti, à quel type de scénario vous attendez-vous de la part de l’ASEC, que vous avez lourdement battu (5-2) lors de la 1re journée des poules ?
A tous les types de scénario possibles ! On a préparé le groupe à toutes les éventualités. Un bon joueur est celui qui sait s’adapter aux circonstances d’un match, selon la manière de jouer de l’adversaire. La réussite, c’est l’adaptation. On le voit désormais dans le football moderne, il n’y a plus de matches à l’extérieur ou à domicile. L’avantage du terrain n’est plus déterminant.
Tout de même, vous allez affronter un adversaire remonté à bloc, vexé, humilié 5-2 à Rabat et qui vous attend avec impatience pour prendre sa revanche !
Pas du tout, c’est du passé. C’est un autre match, une autre équipe. Cela peut arriver à n’importe qui d’encaisser. La réalité, c’est que l’ASEC est une bonne équipe, dont je respecte le staff.
Le nul réalisé lors de la journée précédente vous met-il un petit peu de pression sur ce déplacement ?
Non, pas du tout. Certainement, on n’était pas bien, on n’a pas su concrétiser nos occasions. On reste premiers avec deux matches en main. Le capital confiance est dans la tête de tout le monde, voilà ce qui importe.
Vous vous êtes déplacés sans l’un de vos atouts, Nahiri, suspendu…
J’ai toujours compté sur tout le groupe, pas sur un seul joueur. Le groupe est plus important que les individus.
Quel est votre objectif ici ?
On fera le maximum sur le terrain pour rentrer avec les trois points de la victoire. La vérité du football, c’est autre chose. On peut gagner, faire un mauvais match. En ce qui me concerne, je vise toujours la victoire.
Avez-vous échangé avec le Marocain Rachid Ghaflaoui, le coach du WAC ivoirien qui a battu l’ASEC 1-0 récemment ?
Non, pas du tout. Mais nous connaissons bien cette équipe, vous savez. On laisse de côté le score du match aller… »
@Samir Farasha à Abidjan