En manque flagrant de remps jeu à Arsenal, surtout après le départ de l’entraîneur Arsène Wenger qui l’avait venir, l’attaquant Mohamed Elneny (27 ans) avait été prêté avec option d’achat par les Gunners au Besiktas en juillet 2019.
Six mois plus tard, l’international égyptien ( (76 sélections, 6 buts) semble être séduit par son nouveau club et même par le nveau de la Super Lig turque : »Besiktas est un grand club, a confié le Pharaon à la chaîne BeIN Sports, Mesut Ozil ( ndlr, son ancien coéquipier à Arsenal) est la principale raison pour laquelle je suis ici. Il est comme un frère pour moi et quand l’offre est venue, je lui ai demandé son opinion et il m’a dit que c’était un très grand club avec une énorme base de fans. Avant de venir, je pensais qu’il allait y avoir une énorme différence, mais quand je suis venu, j’ai réalisé qu’il n’y avait pas une si grande différence ».
Il faut dire qu’à l’image de nombreux joueurs originaires d’Afrique du Nord, le natif d’Al Mahalla El Koubra qui a grandi dans l’ambiance incandescente créée par les fans de la Premier League égyptienne apprécie beaucoup celle qui régne sur les rives du Bosphore : « L’ambiance ici est géniale, c’est une sensation incroyable de jouer devant nos fans, leur soutien ne s’arrête pas pendant les 90 minutes. Je suis très heureux de faire partie de la famille Besiktas et qui sait ce que l’avenir nous réserve ».
Cependant, pour qu’Elneny puisse rester, il faudra que les Aigles Noirs décident de lever l’option d’achat posée par Arsenal. Si la somme exigée n’est pas effrayante pour l’un des trois plus puissants clubs du pays avec Galatasaray et Fenerbahçe. Et là, il y a comme un os. En effet, il semblerait que l’entraîneur Sergen Yalcin, ne soit pas vraiment convaincu et pourrait s’opposer à l’envie de s’installer du joueur.
Diplomate et conciliant le vice-champion d’Afrique 2017 caresse son coach dans le sens du poil : « Sergen Yalçın est un bon entraîneur, il connaît les joueurs, le football turc et il aime pousser haut. »Il [Yalçın] veut performer à 100%, sinon vous serez bancarisé, il pourra un jour devenir l’un des entraîneurs de paris en Europe et dans le monde ».
Mais on le sait, sur les bords du Bosphore, la réalité du mot de juin ne ressemblera pas forcément à celle de février. Des joueurs tels le Marocain Youness Belahnda ou l’Algérien Sofiane Feghouli en savent quelque chose/. Donnés virés et/ ou partants mille et une fois, ils sont toujours dans les plans de leurs entraîneurs et/ ou managers.
Il faut rappeler que la « disgrâce » de l’Egyptien à Arsenal a été le fait de l’entraîneur basque Unai Emery qui lui a fait comprendre au bout de quelques semaines qu’il ne comptait pas vraiment sur lui et a même poussé à a roue pour l’inviter à partir.
Incompréhensible quand on sait combien son prédécesseur tenait en estime le milieu défensif qui disait de de lui en septembre 2019 : « Elneny est un joueur très fort et actif, avait confie Arsène Wenger au micro de la chaine BeIN Sport, c’est un joueur avec un style de jeu moderne et qui fait toujours de son mieux pour son équipe. Elneny est un joueur très utile sur le plan tactique. Il est très actif sur le terrain et ce qui me frappe le plus, c’est la façon dont il protège son équipe.Sa contribution au sein du groupe est excellente. Certes pas en termes de buts inscrits, car il n’est pas un vrai finisseur, mais par la façon dont il se montre utile dans la construction du jeu. Le style de jeu d’Elneny assure une protection à l’équipe ».
N’en jetez plus ! Nul doute que ce bel hommage rendu par le manager dont le nom est et restera lié éternellement à Arsenal a beaucoup ému le Pharaon et l’a aidé à ne pas vivre son transfert en Turquie comme une sanction
@Cheikh Mabele