En Espagne, certains n’avaient pas caché leur scepticisme au moment de l’arrivée de Nabil Fekir au Betis Séville en provenance de l’Olympique Lyonnais. A contrario, en France, les suiveurs de la Ligue 1 et de l’équipe de France n’avaient pas compris le choix du milieu offensif et l’avaient jugé comme un commun un manque flagrant d’ambition. Mais voilà,l’article publié lundi par l’influent quotidien Marca semble valider le choix du Franco-Algérien. Notamment après les deux premiers mois de l’année 2020 où il a fait fait la démonstration de son immense talent.
Au point où le journal en arrive à regretter que l’épisode actuel du coronavirus soit venu perturber la montée en puissance du champion du monde 2018: » La décision de la Liga et de la Fédération royale espagnole de football de reporter les deux prochaines journées du championnat, voire plus en raison de la crise sanitaire du coronavirus COVID-19 qui s’aggrave, a ralenti la progression du meilleur Fekir de la saison ».
Le journal madrilène détaille son explication : » Le milieu de terrain français a montré les signes de son énorme talent et de sa capacité à définir et à générer les occasions de marquer des buts dès son arrivée dans le championnat espagnol. Mais c’est au cours du dernier mois et demi qu’il a été le plus décisif pour les Vert et Banc avec sa palette de dribbles, sa capacité à briser les lignes et son infini talent qui lui permet d’ offrir des passes décisives souvent spectaculaires ».
.Après s’être attardé sur les sept buts et les six passes décisives de l’attaquant de 28 ans en même temps que sur ces deux superbes prestations face au FC Barcelone (en dépit d’une exclusion imméritée) et face au Real Madrid , Marca rappelle que le natif de Lyon est également le joueur du championnat qui a provoqué le plus de penalties ( 4) , et celui qui subit le le plus de fautes dans un match. Une situation révélatrice de l’ l’impuissance des défenses adverses à limiter son influence sur le jeu et sur le résultat ».
Pour conclure ce portrait élogieux, Marca souligne à bon escient que l’international français a une clause de départ 100 millions d’euros et se demande que fera le Betis si de grands clubs européens venaient à la charge. Nabil Fekir a dû apprécier l’article signé.
Pour mémoire, c’est après huit saisons pleins sous les couleurs de l’Olympique Lyonnais que Fekir a franchi le pas et décidé de couper le line ombilical avec son club formateur et club de coeur .C’est à 26 ans, l’âge de raison pour un joueur de haut niveau, que le milieu offensif franco-algérien a décidé de rejoindre l’Espagne et signer dan un club de milieu de tableau de la Liga. L’indemnité de transfert avoisinait les 20 millions d’euros et devrait rapporter au club du président Jean-Michel Aulas quelques autres millions en bonus sans compter un intéressement à hauteur de 20%. en cas de revente. On avait bien loin dses 70 millions d’euros proposés par Liverpool un an plus tôt avant de voir led Reds se rétracter. Et si pour Fekir, c’était une façon de sauter pour rebondir encore plus loin. À suivre.
@Cheikh Mabele