2016 a éteint ses lumières. Il est donc temps de faire le bilan. D’abord au niveau des sélections nationales concernées essentiellement par les éliminatoires du Mondial 2018 et des Championnats continentaux. Egypte et Arabie Saoudite font partie du top
Asie
Au Top : l’Arabie Saoudite
Les faits d’armes les plus marquants ont eu lieu dans la course à la qualification du Mondial 2018. On notera la performance presque parfaite de l’Arabie Saoudite dans un groupe relevé qu’elle domine en compagnie du Japon. S’ils ont concédé leur seul défaite à Tokyo face au Nippons, les Saoudiens ont fait le plein à domicile en étrillant notamment les Emirats arabes unis (3-0). Pour le moment donc ça roule pour la formation dirigée par le Néerlandais Bert van Marwijk. Après quatre qualifications au Mondial depuis 1994, les Faucons ont raté la marche en 2010 et 2014 et ont une folle envie de retrouver la lumière.
Un ton au-dessous : les Emirats arabes unis
Un ton au dessous on trouve les Emirats arabes unis. Une équipe qui a réalisé un exploit memorable en allant battare le Japon chez lui (2-1). Grâce à un doublé d’Ahmed Khalil. Une sortie, hélas, pas suivie d’effet et gâchée par deux défaites .Une à domicile face à la Thailande et une autre lourde à Ryadh face à l’Arabie Saoudite. Sans être écarté de la course aux deux places directement qualificatives, les protégés de Mahdi Ali ne doivent plis se faire surprendre chez eux comme ce fut le cas face à l’Australie (0-1).
Le Flop, le Qatar
Le Qatar, qui organisera le Mondial en 2022, a de bonnes chances de rater une première qualification sur le terrain; Un départ catastrophique symbolisé par trois défaites successives dont deux à Doha on aggravé le retard sur la tête de course. Les chances de visiter la Russie en 2018 sont désormais infimes. La bande à l’Argentin George Fossati, qui a pris la suite de l’Uruguayen Jose Carreno, devra compter sur un sans faute lors de la phase retour et sur des sorties de route de ses concurrents. Le match Qatar – Iran prévu le 23 mars à Doha sera décisif pour l’avenir des coéquipiers du jeune et talentueux Akram Afif.
Afrique
Au Top, l’Egypte
L’Egypte est clairement revenue aux affaires.Le travail effectué depuis deux ans par l’Argentin Hector Cuper a payé. Les Pharaons se sont qualifiés haut la main pour la phase finale de la CAN au détriment du Nigeria champion d’Afrique 2013. Il se sont montrés également conquérants dès le début des éliminatoires du Mondial 2018 en prenant une belle option face a leur plus sérieux concurrent, en l’occurrence le Ghana. En outre, l’Egypte est aujourd’hui une équipe rajeunie avec des talents incontestables à l’image de Omar Gaber, Mahmoud Trezeguet, Mohamed Elneny, Ramadan Sobhi et bien sûr Mohamed Salah. Une bonne impression à confirmer en 2018.
Un ton au dessous, la Tunisie
Mine de rien, la Tunisiens sont toujours bien placés. Sans forcément faire preuve de brillance. Après avoir validé leur billet pour la CAN 2017 dans la dernière ligne droite face au Liberia, les Aigles de Carthage ont fait le job dans les éliminatoires du Mondial 2018. Ils sont en tête de leur groupe avec deux succès en deux matches et déjà en pole mais avec un vrai duel à venir face à la République démocratique du Congo. Cerise sur le gâteau, la bande à Youssef Msakni a délogé l’Algérie de la première place des pays arabes dans le classement FIFA et trône au troisième rang sur le plan africain, juste derrière le Sénégal et la Côte d’ivoire.
Le Flop, l’Algérie
Si l’Algérie a effectué un remarquable parcours dans les éliminatoires de la CAN 2017, face à des adversaires modestes il est vrai ( Tanzanie, Lesotho et Ethiopie), elle a complètement raté ses débuts dans la course au Mondial 2018. Un match nul poussif à Blida face au Cameroun (1-1) et une claque à Uyo face au Nigeria (1-3) ont sérieusement entamé les chances des Fennecs d’aligner une troisième qualification consécutive à un Mondial après 2010 et 2014. Il reste un petit espoir pour les hommes de Georges Leekens et aucun joker à utiliser en 2017. Ce statut d’équipe flop peut paraître sévère à certains, mais il tient compte du potentiel exceptionnel de l’effectif algérien.
@Chehat Fayçal
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