Décidément la Fédération royale marocaine de football (FRMF) est vraiment résolu à assainir le fonctionnement du football national. Après avoir décidé de mettre fin à la valse des entraîneurs, l’instance nationale veut imposer une forme de fair-play financier qui protégerait la vie des clubs quelques fois menacés par la faillite. L’exemple le plus récent étant celui du Raja Casablanca qu’ont dit endetté à hauteur de 210 millions de dirhams.
En quoi consiste ce fair-play? Le clubs de la Botola ne pourront plus dépenser plus qu’il ne génèrent d’argent. Et cela touchera particulièrement la politique des transferts. La FRMF interdira le recrutements aux clubs endettés qui ne respecteront ^pas les dispositions relatives à la bonne gestion financière. Une commission de contrôle de gestion de nla FRMF suivra de très près la trésorerie des clubs : “ Ces derniers devront, avant le début de la période des transferts, lui fournir un certain nombre de documents qui attestent la bonne santé financière du club.
Ces documents comprennent ,entre autres, un état des arriérés de créances et de dettes à la même date et leur plan d’apurement, un budget de trésorerie, mois par mois, en recettes et en dépenses à fin juin 2017.. Un état de règlement des salaires, des primes de rendement et de signature des joueurs, du staff technique et du personnel administratif. Il devra aussi fournir les preuves qu’il a réglé aux joueurs toutes les primes de rendement dues au titre de la saison en cours ou d’une saison antérieure, ainsi que tout engagement financier (salaire, prime de match contractuelle, avantage en nature) figurant sur un contrat sportif déposé à la Fédération royale marocaine de football « . Si avec de telles obligations et mesures, la Botola ne retrouve pas une crédibilité et une santé financières.. A noter que la FRMF estime le déficit global de la première division professionnelle à 340 millions de dirhams.
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