A quelques semaines de l’élection du Président de la FIFA le 26 février prochain, le Prince Ali Bin Al Hussein, candidat à la présidence, monte au créneau pour fustiger l’accord de coopération signé entre les Confédérations africaine (CAF) et asiatique de football (AFC). Dans un communiqué, le Jordanien demande à la commission électorale ad hoc de l’instance faitière du football mondial de « se pencher sur ce problème car cela ressemble à une tentative de mettre en place un vote en bloc ». Le Prince s’inquiète ainsi d’une violation des « règles électorales qui régissent le scrutin ». L’accord en question, signé à Kigali le 15 janvier, prévoit un cadre d’échange et de partage entre les deux confédérations sur l’organisation des compétitions de haut niveau et des programmes conjoints de développement technique dans les domaines de l’entraînement, l’arbitrage, le football de jeunes, le football féminin, le marketing, les médias et les technologies d’information. Avec 54 fédérations nationales affiliées à la CAF, l’Afrique est incontestablement en position de force pour faire basculer l’élection à la FIFA dont le grandissime favori semble être le Président de l’AFC, le Cheikh Salman. C’est sûrement ce que redoute le Prince Ali, candidat déjà malheureux face à Sepp Blatter le 29 mai dernier.
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