Lors d’une viisite éclair à Abuja, la capitale administrative et politique du Nigeria, le président de la Fédération Malgache de Football, candidat à l’élection présidentielle de la Confédération africaine de football (CAF) a estimé que le temps du changement est venu : » « Je pense que beaucoup de choses doivent changer dans le football africain », a-t-il confié en conférence de presse. Avant de citer quelques exemples: «Nous devons changer la façon de former nos arbitres et la façon dont nous formons nos entraîneurs, a-t-il martelé, nous ne pouvons pas organiser un cours de licence d’entraîneur en 15, 10 jours. Le certificat est juste pour vous aider à travailler. Notre développement technique doit changer. »
Puis, Ahmad Ahmad a expliqué ce qui l’a poussé à s’engager dans la course à la présidence: » Ce n’était pas mon ambition de devenir le président de Caf, mais des collègues comme vous – s’adressant au président de la Fédération nigériane de football, Amaju Pinnick – m’ont appelé après le Congrès de la FIFA au Mexique et m’ont dit qu’il était temps que cela change ». Avant d’ajouter, conscient de la diffculté de sa tache «Certaines personnes ont essayé avant de déloger Hayatou, mais elles ont échoué ». A noter que l’opposant au Camerounais a le soutien unanime de la Cosafa qui regroupe une dizaine de fédérations de l’Afrique australe. Un petit socle de soutien qui ne suffira sans doute pas à ébranler Issa Hayatou dont le règne dure depuis 1998.
@Cheikh Mabele