Lors de son symposium qui débute mardi à Rabat, la Confédération africaine de football (CAF) a fait de la révision des conditions d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) un thème important. Le président Ahmad Ahmad tient absolument que cette compétition deviennent un vrai phare. Un modèle qui prenne en compte notamment les conditions de travail des joueurs professionnels: » J’avais toujours annoncé qu’un président de la Confédération africaine doit protéger ses joueurs professionnels évoluant en Europe, a-t-il confié dans un entretien accordé au quotidien marocain Le Matin, les protéger quand ils viennent disputer la CAN, c’est-à-dire leur offrir les standards de qualité, que ce soit en hébergement ou en pelouse, en leur offrant des stades de qualité et un dispositif médical de haut niveau, parce que se sont des stars. C’est à nous, leurs parents, de les protéger. Je suis intransigeant là-dessus ».
Le dirigeant malgache compte aussi développer la réflexion concernant le choix de la période la plus appropriée dans l’année pour organiser cet événement: “ C’est presque un mensonge de dire que l’Afrique a la même météo. J’étais en Afrique du Sud, c’est l’hiver là-bas. Dans la partie Nord, c’est l’été. Dans quelques pays de l’Afrique de l’Ouest, il pleut en ce moment de l’année. Et puis c’est un argument qui ne tient pas la route. La CAF n’a aucun à priori sur la période pendant laquelle serait organisée la CAN. C’est aux présidents des associations de voir à quelle période il est judicieux de l’organiser. Il ne faut pas oublier qu’on n’a jamais pris en compte l’aspect économique lié à la période d’organisation. C’est la CAN qui fait vivre le football africain, il faut donc prendre en compte cet aspect économique ». En clair si tous les thèmes prévus dans la capitale administrative du Maroc sont débattus, c’est à un toilettage complet que sont promises les compétitions phares du continent.
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