C’est lui-même qui le confie: à chaque fois qu’il visite l’Egypte où qui’l se trouve face à des journalistes égyptiens, le président de la Confédération africaine de football, Ahmad Ahmad, est interrogé sur le siège de l’institution faîtière du football continental : a-t-il l’intention de le déménager ? Et sa réponse est toujours la même: non. Et de préciser qu’une elle décision relève exclusivement du Congrès de la CAF.
Par contre, il insiste sur le fait qu’il aimerait bien voir la CAF soit régie par les règles du droit international et non plus par celles du droit égyptien comme ça l’est depuis le premier jour. Il s’en est expliqué dans les colonnes du quotidien cairote « Al Masry El Youm » : » Cela fait 14 mois que je suis en poste, et nous nous sommes heurtés à un certain nombre de difficultés que nous nous efforçons de résoudre dans l’intérêt du football africain. En ce moment, la situation juridique de la CAF me préoccupe beaucoup. Nous souhaitons que la CAF soit régie par les lois internationales et non par la loi égyptienne. J’en ai discuté avec le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Mr. Khaled Abdel Aziz, qui s’est montré ouvert lors de notre discussion et qui nous a signifie sa volonté de clore ce sujet ».
Le successeur du Camerounais Issa Hayatou estime qu’il est temps d’en finir avec une situation bancale: » Nous ne cherchons pas d’avantages particuliers. La CAF est une institution internationale qui réunit 54 pays, et il serait donc logique que cette instance soit gouvernée par les lois internationales. Sinon quelle serait la différence entre la CAF et la Fédération Egyptienne de Football si nous sommes régis par le droit égyptien ? ». Bonne question qui attend la bonne réponse. Il faut compter sur la volonté de mouvement du dirigeant malgache pour que dans ce domaine également l’organisation du football africain progresse.
@Cheikh Mabele